Un futur ambitieux pour le pilote de Braives

S’il a accueilli la fin de saison avec plaisir, Geraud Heine peut en tout cas souffler avec le sentiment du devoir accompli. Le bulletin 2022 est bon, très bon même. Après un titre de Champion de Belgique et une 15e place en Coupe du Monde (Enduro World Series U21) à Val di Fassa, il a confirmé au cours du second volet de la saison. 19e à Crans-Montana et 22e à Loudenvielle pour les deux dernières manches mondiales, il termine 27e du classement final. Et pour son ultime déplacement, il est allé chercher une 2e place à l’Ile Rousse, en Corse, ce qui lui permet de remporter le classement final du Challenge Coupe de France!

« Tout s’est vraiment bien déroulé pour moi cette année, confirme le Braivois. J’ai su arriver en forme quand il le fallait, je n’ai pas connu de soucis mécaniques majeurs, toutes les courses ont vraiment répondu aux attentes. La victoire en Coupe de France, obteue sur le fil, m’a vraiment fait plaisir. » Progrès physiques, techniques, régularité, il n’a pourtant pas modifié sa préparation mais comme il le rappelle, celui qui es ten condition roule miieux et va forcément moins connaître de casse.

A 18 ans seulement, Geraud peut donc se montrer ambitieux pour l’avenir puisqu’il évoluera encore deux saisons chez les U21 au niveau mondial alors qu’en Belgique il rejondra la catégorie Elites... « Je vais donc être le petit aux côtés de gars comme Martin Maes! Mais c’est comme ça qu’on apprend et qu’on élève son niveau. »

Déjà occupé à étudier le calendrier 2023, le pilote soutenu par l’enseigne 53 Onze – où il travaille, à Ans – essaiera de caser un maximum de dates, les Enduro World Series sur le sol européen et le calendrier fançais notamment. Les deux manches en Australie et celle au Canada sont… hors budget. En effet, le rêve serait de pouvoir intégrer un team pro qui lui permettrait de se consacrer à l’Enduro à 100% et poursuivre son ascension vers le top mondial. Mais… « Le problème reste sans doute d’être… Belge car les structures sont françaises ou internationales. Pour l’instant, je suis soutenu par des petits partenaires privés et mes parents. » 

Si le jeune vainqueur belge du Challenge Coupe de France ne semble pas encore intéresser un team professionnel, il commence en tout cas à se faire un nom et ses résultats à venir seront certainement suivis avec attention.

J. Gr.