Sous la houlette de Ludivine Henrion, les filles ont déjà effectué plusieurs sorties collectives.
Ludivine Henrion avait le sourire à l’issue de la première journée d’entrainement planifiée pour les filles, le samedi 13 juin dernier. Au départ de Corswarem, une randonnée en VTT qui a réuni une dizaine de demoiselles visiblement enthousiastes. « Il s’agissait effectivement d’une reprise de contacts, ce que beaucoup d’entre elles demandaient t depuis un moment déjà. C’est une satisfaction de voir qu’elles adhèrent à un projet commun. »
Forcément perturbée, cette saison de démarrage du projet féminin n’empêchera pas d’autres rendez-vous ouvert à toutes les filles affiliés à la FCWB ou non. L’objectif de promotion passe forcément par l’engouement collectif, des plus jeunes aux élites, quelle que soit leur discipline de prédilection. « Une année sans course ou pratiquement n’est pas idéale car on aurait pu tester, mettre certaines choses en place. mais ce n’est pas dramatique non plus, les entrainement collectifs et autres activités peuvent déjà permettre d’amorcer le mouvement. »
Un propos illustré par un calendrier qui reprend forme avec, le week-end passé, une double sortie prévue samedi. Du VTT le matin au départ de Barvaux, avec une boucle pour donner la possibilité aux plus jeunes d’accompagner le groupe, avant une séance sur la piste d’apprentissage de Rochefort l’après-midi. « J’attendais une dizaine de filles de part et d’autre vu la spécificité du terrain. J’ai ainsi pu revoir vingt filles en fin de journée, ce qui est vraiment encourageant. Elles sont motivées, cela renforce la conviction qu’il faut s’investir. »
A l’instar d’une coordinatrice expérimentée et ambitieuse, ce projet féminin semble amorcé et espère bénéficier de plusieurs facteurs favorables. Outre l’engouement général pour le vélo, les filles reçoivent enfin un message qui leur est destiné. Un maillot distinctif, un projet collectif de promotion et recrutement, la porte leur est enfin ouverte.
J. Gr.